Beni : La société civile déplore le silence des services étatiques face à la hausse vertigineuse du prix du carburant sur le marché

Beni : La société civile déplore le silence des services étatiques face à la hausse vertigineuse du prix du carburant sur le marché

La société civile forces vives de Beni se dit préoccupée par la hausse du prix de carburant en ville de Beni et environs.

Dans une déclaration rendue publique cette semaine et dont une copie est parvenue ce vendredi 16 décembre à L’INTERVIEW.CD, la société civile qualifie cette situation d’un simple vol de la population et déplore également le silence des services étatiques ayant la régulation du prix sur le marché dans leurs attributions.

Les forces vives de Beni estiment que le silence des services de l’économique, des hydrocarbures et celui de la corporation des importateurs des produits pétroliers est une preuve de culpabilité dans ce vol.

Pour la société civile de Beni, ce vol s’explique par cette hausse du prix sans informer au préalable la population locale.

Pour ce faire, cette structure citoyenne exige aux services compétents de mettre à la disposition de la population tous les facteurs qui ont contribué à cette agissante hausse afin de dissiper les soupçons.

Contacté par la rédaction de L’INTERVIEW.CD ce vendredi, le service urbain de l’économie en ville de Beni reconnait cette perturbation des prix de plusieurs produits sur les marchés de vente. Batoto Mulindwa Léonard, chef de bureau de service indique que ce comportement des opérateurs économiques va à l’encontre de la structure officielle des prix.

Il affirme avoir déjà fait une mise en garde aux opérateurs économiques et prévient que les instances judiciaires sont déjà saisies de cette situation afin de s’occuper des contrevenants.

À notre source de préciser que la structure des prix officiels pour le carburant dans la zone Est, est de de 34.000Fc par litre d’essence. Mais sur le marché à Beni, le prix actuel du litre d’essence varie entre 4000 et 4500fc. Certains opérateurs économiques accusent la rupture du traffic sur l’axe Beni-Kasindi, occasionnée par l’effondrement du pont Lume.

Milan Kayenga/ L’INTERVIEW.CD