Affaire 15 millions USD : la société civile du Sud-Kivu condamne l’acharnement contre Vital Kamerhe

Les acteurs de la société civile du Sud Kivu se sont réunis jusque tard dans la soirée de mardi 17 septembre 2019, sur plusieurs points d’actualité, notamment la situation sociopolitique provinciale et nationale avec cette épineuse question de la disparition de 15 millions de dollars.

C’était au cours d’une réunion hebdomadaire organisée par le bureau de coordination de la société civile, à laquelle ont pris part toutes ses organisations membres, les mouvements citoyens, les acteurs sociaux, et bien d’autres.

Au sortir de cette rencontre, le président du bureau de coordination de la société civile du Sud Kivu, maître Patient Bashombe Matabishi a indiqué que tous les acteurs sociaux de la province encouragent qu’il y ait des enquêtes minutieuses et impartiales sur le dossier de disparition de 15 millions de dollars qui défait la chronique dans les journaux, médias et dans les réseaux sociaux afin de mettre au claire la vérité et ainsi permettre à la population de tirer la conclusion.

Par ailleurs, la société civile du Sud Kivu condamne avec force, l’acharnement qui se fait contre le directeur de cabinet du chef de l’Etat Vital Kamerhe, et dit avoir remarqué avec regret une sorte de politique de « la chasse à l’homme pour les leaders du Sud Kivu ».

Considérant le travail qu’abat le directeur de cabinet du chef de l’Etat, les acteurs de la société civile à l’unanimité pensent qu’il faut barrer la route à tous ceux qui montent de cabales et complots avec pour finalité de « dissocier et désunir Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe ».

Le président de la société civile au Sud Kivu Patient Bashombe, avocat de carrière croit en la capacité de la justice congolaise de tirer les choses au claire, et pense qu’il faut tout faire pour que ces deux dignes fils du Congo puissent cheminer ensemble, restent en union, dans leur alliance car ils ont les soutiens du peuple congolais qui leur a donné mandat et confiance aux élections de décembre 2018, mais aussi par ce que la force et la réussite de l’un dépend de la présence de l’autre.

Pascal D.NGABOYEKA