Violence Post-Élection en RDC: Le QG de Katumbi à Mbuji-Mayi Attaqué et Incendié
Mbuji-Mayi, 22 décembre 2023 – Des tensions ont éclaté à Mbuji-Mayi en République démocratique du Congo (RDC) suite à l’annonce des résultats des élections présidentielles. Le siège local du parti “Ensemble pour la République” de Moïse Katumbi, qui a terminé deuxième dans la course présidentielle, a été la cible d’actes de vandalisme et d’incendie. Des individus, affirmant agir au nom du parti au pouvoir, ont été rapportés comme les auteurs de ces actes destructeurs.
Les incidents ont eu lieu peu après la proclamation des résultats qui ont vu la victoire de Félix Tshisekedi. Des témoins sur place ont décrit une scène chaotique où un groupe de personnes a pénétré dans les locaux du parti, détruisant le mobilier, pillant des biens et mettant finalement le feu au bâtiment. Les images et vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent d’importants dégâts et une structure en flammes.
À lire aussi | Félix Tshisekedi Élu Président de la RDC avec 73% des Voix (résultats provisoires)
Il n’y a eu aucun commentaire immédiat de la part de Moïse Katumbi ou de son parti concernant cet incident. De même, il n’y a pas eu de déclaration officielle sur une intervention des forces de l’ordre au moment des faits. La situation soulève des inquiétudes quant à la sécurité et l’ordre public dans une période déjà tendue suite aux élections.
Cet acte de violence met en lumière les tensions politiques et les divisions au sein de la société congolaise à un moment crucial de transition politique. Les observateurs soulignent l’importance de la retenue et du dialogue pour éviter une escalade de la violence et maintenir la stabilité dans le pays.
Alors que la RDC se prépare à entamer un nouveau mandat sous la présidence de Félix Tshisekedi, cet incident rappelle les défis persistants auxquels le pays est confronté en termes de cohésion sociale et de gouvernance démocratique. La communauté nationale et internationale reste attentive à la situation, espérant que les événements post-électoraux ne mèneront pas à un cycle prolongé de répercussions et de troubles.
Zola NKOSI/L’INTERVIEW.CD