Sud-Kivu : voici le rapport de la SAJECEK sur la situation sécuritaire en province du mois d’octobre

Sud-Kivu : voici le rapport de la SAJECEK sur la situation sécuritaire en province du mois d’octobre

Dans son bulletin rendu public mercredi 10 novembre dernier, l’organisation de défense de droits de l’homme dénommée « Synergie des associations des jeunes pour l’éducation civique électorale et la promotion des droits de l’homme au Sud-Kivu » (SAJECEK-FORCES VIVE) indique que la gouvernance sécuritaire au Sud-Kivu est déficitaire.

Cette organisation rapporte dans ce document qu’au moins 40 personnes ont été tuées au cours du mois d’octobre dernier, 51 maisons ont été attaquées par des bandits armés au cours de la même période alors qu’au moins 19 cas de justice populaire ont été notifiés et 16 véhicules ont été braqués à coté de 42 cas d’enlèvements notifiés.

En terme de personnes tuées, Bukavu, Uvira et Fizi viennent en tête avec 7 cas chacun suivis de Shabunda avec six cas. 5 cas pour Kabare, 3 cas pour Walungu et Kalehe aux côtés de deux cas pour Mwenga.

42 enlèvements ont été enregistrés contre 27 au mois de septembre dernier. Le territoire de Fizi vient en tête avec 29 cas à lui-même.

Pour Sajecek Forces Vives, la gouvernance sécuritaire est « déficitaire » au Sud-Kivu. Ce mouvement indique que les récents évènements de l’attaque de la ville de Bukavu en date du 3 novembre ont révélé le disfonctionnement « total et l’inefficacité » du dispositif de sécurité dans la ville.

«Des innocents ont été tués et d’autres arrêtés pour couvrir cet état de chose », indique cette organisation, qui invite les autorités à tous les niveaux de peaufiner d’autres stratégies pour la sécurisation des personnes et de leurs biens.

Pascal Digadiga Ngabo/L’INTERVIEW.CD