Sud-Kivu/Rentrée scolaire : L’APEC exige la fin totale du paiement de la prime et la matérialisation de la gratuité de l’enseignement

Sud-Kivu/Rentrée scolaire : L’APEC exige la fin totale du paiement de la prime et la matérialisation de la gratuité de l’enseignement

L’Association des Parents d’Élèves du Congo (APEC) /Sud-Kivu appelle les parents à envoyer leurs enfants à l’école à partir de ce lundi 05 septembre, date annoncée pour l’ouverture de l’année scolaire 2022-2022.

Le président provincial de cette association l’a dit au cours d’un entretien avec L’INTERVIEW.CD, ce vendredi 2 septembre.

Jean-Paul Mulemaza souligne qu’en dépit des multiples difficultés qu’éprouvent les parents dans l’achat des fournitures scolaires dont les prix ont galopé sur le marché, il est important de privilégier l’éducation des enfants congolais.

Par ailleurs, l’APEC évoque l’épineuse question de la gratuité de l’enseignement de base, prônée par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi lors de sa prise de pouvoir, et dont sa mise en œuvre effective connait d’énormes difficultés.

Le président de l’APEC/Sud-Kivu craint à cet effet, que la prime ne soit une fois de plus exigée dans certaines écoles au cours de l’année scolaire qui débute en violation du vœu du chef de l’État, d’où son appel au gouvernement de la République de prendre des mesures qui s’imposent pour matérialiser cette promesse salutaire.

Ceci passe aussi par la paie des tous les enseignants de l’éducation de base concerné par cette mesure.

«Tous nous saluons la décision du chef de l’État qui prône la gratuité mais nous attendons sa matérialisation. Il ne faut pas que cette année soit comme l’année passée. Nous sommes fatigués par la prime et on ne veut plus entendre ce mot là, le gouvernement doit répondre aux revendications des enseignants », a-t-il confié.

Il sied de rappeler que lors de la clôture de la Revue annuelle des performances du sous secteur de l’éducation dans la province éducationnelle Sud-Kivu 1, le directeur provincial Simon Zono s’était félicité par la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement de base, tout en fustigeant quelques dérapages enregistrées.

Celui-ci avait souligné que des mesures adéquates étaient d’ores et déjà prises pour faire respecter cette mesure du chef de l’Etat car « la gratuité est imposable à tous », avait-il martelé.

Pascal Ngabo/L’INTERVIEW.CD