Sud-Kivu : Ouverture de la session parlementaire de mars à l’Assemblée Provinciale

Les députés provinciaux du Sud-Kivu ont répondu présents à la cérémonie d’ouverture de la Session parlementaire de mars, qui a eu lieu dans la grande salle l’assemblée provinciale à Labotte dans la commune d’Ibanda, ville de Bukavu, et ce, conformément à l’article 53 du règlement intérieur.

Le président ad intérim de l’Assemblée provinciale Yabé Ntaitunda qui a officiellement lancé le mot d’ouverture de cette session estime qu’elle s’ouvre dans un contexte politique, économique et sécuritaire très particulier.

Sur le plan politique par exemple, il a précisé que cette session s’ouvre dans un contexte de stabilisation de la situation des institutions provinciales, socle d’une paix durable et qui est déclencheur du développement économique de la province du Sud-Kivu et de toute la RDC en générale.

Du point de vu sécuritaire, il a rappelé qu’il s’observe un activisme accentué des groupes armés dans les hauts et moyens plateaux d’Uvira, situation qui occasionne un déplacement massif des populations dans cette partie de la province.

Le bâtonnier Yabé Ntaitunda invite ainsi le gouvernement provincial à fournir des efforts dans la mobilisation des recettes locales mais également à entreprendre des démarches auprès du gouvernement central pour obtenir des moyens adéquats afin de juguler l’insécurité qui n’a que trop dure dans cette partie.

S’agissant de la situation socio-économique, le bâtonnier Yabe a déploré la haussée des produits de premières nécessités sur le marché, une conséquence due selon lui, par la hausse du prix des carburants au niveau international, de l’occupation des terroristes d’une partie du Nord-Kivu mais aussi, l’impraticabilité des routes qui accentue la pénurie des denrées sur le marché.

Notons que plusieurs autorités en province ont pris part à l’ouverture de cette session, c’est notamment le gouverneur ad intérim Robert Byachanda Chabindoke, le maire de la ville Zeno Karumba, le général de l’armée et de la Police, ainsi que quelques acteurs de la société civile.

Pascal Ngabo/L’INTERVIEW.CD