Sud-Kivu/ Infrastructures : La détresse des usagers de la RN5 entre Uvira et Baraka

Sud-Kivu/ Infrastructures : La détresse des usagers de la RN5 entre Uvira et Baraka

La route nationale numéro cinq (RN5), reliant les villes d’Uvira et de Baraka dans le territoire de Fizi, au Sud-Kivu, est dans un état de délabrement avancé qui cause de nombreux désagréments aux usagers.
Comme de nombreuses autres routes nationales traversant la province du Sud-Kivu, ces infrastructures d’importance nationale ont un impact considérable sur les citoyens et en particulier sur les usagers qui subissent directement les conséquences de leur impraticabilité.

Les utilisateurs de la RN5, notamment sur l’axe Uvira – Baraka, tirent la sonnette d’alarme auprès des autorités compétentes concernant l’état avancé de dégradation de cette portion de route.
Les camions transportant des marchandises depuis le Sud-Kivu vers la province du Maniema, la province du Tanganyika et d’autres destinations telles qu’Uvira et Bukavu, rencontrent de grandes difficultés pour circuler.

Cette situation a des répercussions négatives sur la vie économique des habitants de la région.
Les travaux de réhabilitation de la RN5, financés par le Gouvernement Central à travers le Programme d’Entretien Routier (PER) 2022 du Fonds National d’Entretien Routier (FONER), seront bientôt entrepris par l’Office des Routes du Sud-Kivu.

Bien que la date de début n’ait pas encore été communiquée, ces travaux d’entretien mécanisés consisteront en la remise en état des tronçons boueux et en le rechargement partiel de la route à Mboko et Lusenda, dans le secteur de Tanganyika du territoire de Fizi.
Le Directeur Provincial de l’Office des Routes du Sud-Kivu, l’ingénieur Anicet Kakaesa, assure aux usagers que ces travaux débuteront prochainement malgré les difficultés liées aux pannes de machines. L’Office des Routes envisage de louer du matériel afin de faire face aux grands bourbiers de Fizi, rapporte-t-il.

Outre les problèmes de bourbiers, les usagers signalent également des problèmes d’inondations lors des périodes de pluie, perturbant ainsi la circulation sur cette route déjà boueuse.

Pascal Ngabo / L’INTERVIEW.CD