Sud-Kivu : Des violents affrontements entre les miliciens Maï-Maï et les FARDC font plusieurs victimes à Fizi
Depuis plus d’une semaine, des affrontements ont repris dans plusieurs localités du territoire de Fizi dans la zone Sud de la province du Sud-Kivu, et aux alentours de la commune rurale de Minembwe.
Selon le porte-parole du secteur opérationnel Sukola 2 sud dans le Sud-Kivu, capitaine Dieudonné Kasereka qui nous livre l’information, jusque dans l’après-midi de samedi 25 avril 2020, les affrontements se poursuivaient aux alentours de la localité de Monyi, où des miliciens Maï-Maï s’étaient réfugiés dans la forêt après l’assaut des FARDC dans les localités jadis occupées.
Dieudonné Kasereka indique que la bilan actuel fait état des 14 éléments Maï-Maï tués, 3 militaires FARDC tombés sur le champs d’honneur et quatre autres blessés.
Le porte-parole secteur opérationnel de Sukola 2 sud Sud-Kivu renseigne que le chef rebelle William Yakotumba a refait surface dans la partie sud de la province où il est auteur des plusieurs embuscades tendues aux forces loyalistes, lui et ses éléments violent et tuent les innocents notamment les femmes.
« Une coalition de Maï-Maï dirigée par Monsieur William Yakotumba a tendue l’embuscade contre le convoi des éléments de la 12ème Brigade le 22 avril 2020 aux environs du village Kawera à plus ou moins 15 kilomètres au Sud-Ouest de Minembwe Centre. Les militaires étaient en route pour aller récupérer les corps de trois femmes que ces Maï-Maï avaient violées, et tuer avant de les mutiler dans le champ. Les FARDC ont riposté à l’attaque, et poursuivis ces hors la loi jusqu’à Musika leurs bastions. Un autre groupe des Maï-Maï a attaqué le même jour L’Etat-Major du 123ème bataillon dans les localités de Monyi et Masha avant d’être mis en déroute », explique le capitaine FARDC.
Par ailleurs, Il précise que l’armée reste déterminée à poursuivre avec les opérations de ratissage aux alentours des localités de Kawera et Masha pour le rétablissement de la paix.
D’où, Dieudonné Kasereka invite la population à continuer à faire confiance et à collaborer avec l’armée.
Pascal DIGADIGA NGABO/L’INTERVIEW.CD
