Sud-Kivu/Catastrophe à Uvira : Le vice-gouverneur, Marc Malago, promet mener des plaidoyers en faveur des sinistrés

Le vice-gouverneur de la province du Sud-Kivu, Marc Malago Kashekere, se dit profondément touché par la catastrophe due aux inondations de fortes pluies qui se sont abattues sur la ville d’Uvira la nuit de jeudi 16 à vendredi 17 avril 2020.
Aussitôt informé sur ce malheureux événement, Marc Malago, fils d’Uvira, dit avoir rendu disponibles toutes ses énergies pour un plaidoyer en faveur des fils et filles d’Uvira qui ont perdu les leurs.
Dans son message de condoléance publié vendredi 17 avril, le vice-gouverneur du Sud-Kivu appelle la population à l’unissons et la solidarité afin que les familles éprouvées retrouvent la paix et la joie du cœur, et prie l’Eternel pour les âmes des illustres disparus.
“Il est 3 heures du matin, ce vendredi 17 avril 2020. Je reçois un coup de téléphone m’annonçant le débordement de la rivière Mulongwe causant plusieurs dégâts humains et matériels. Mes frères d’Uvira sont victimes. Et donc moi personnellement.
On ne peut parler d’Uvira sans que mon cœur ne batte. Ne sachant quoi faire, je me mets à alerter toutes les autorités locales, provinciales et nationales afin de trouver une solution urgente à ce drame. Cette situation nous concerne tous. Et moi en tant que fils du terroir, je ne peux rester indifférent.
Tout en rassurant mes frères et sœurs d’Uvira que je me démène pour que le Gouvernement provincial et le Gouvernement central intervienne le plus tôt possible en notre faveur, je vous rassure de mon indéfectible compassion à toute la population d’Uvira”.
Rappelons que la ville d’Uvira, la 2eme de la province du Sud-Kivu a été frappée par une forte pluie ayant provoqué le débordement de la rivière Mulongwe. Le bilan provisoire dressé par le gouvernement provincial jusqu’au soir de vendredi 17 avril fait étant de 24 personnes mortes, plus de 35 000 maisons détruites, et plusieurs blessés.
Cette catastrophe touche environ 78 000 personnes de 5500 ménages répertoriés sur place, d’après le même bilan provisoire.
Pascal D. NGABOYEKA/L’INTERVIEW.CD