Sud-Kivu : Au moins 4 morts et des blessés après de fortes pluies à Bunyakiri, la société civile lance un SOS

Quatre personnes sont mortes et plusieurs dizaine d’autres blessées après de fortes pluies qui se sont abattues à Bunyakiri dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu.
Le président des forces vives de Bunyakiri qui rapporte la nouvelle à L’INTERVIEW.CD, signale qu’il s’agit encore d’un bilan provisoire.
Des champs dévastés et plusieurs maisons détruites figurent également dans ce bilan macabre.
« Une personne morte dans le centre de Bulambika avenue Carrière dans le groupement de Kalima, trois autres mortes à Maibu dans le groupement de Mubuku, plusieurs autres blessées suivent les soins aux différentes structures sanitaires.
Plusieurs maisons sont détruites et écrasées par l’éboulement des terres avec des pierres endommageant par la suite plusieurs biens dans des maisons d’habitations, maisons d’activités commerciales comme dans la cité de Bulambika où plusieurs boutiques, kiosques, dépôts de farine de manioc et autres maisons, ont été systématiquement détruites, plusieurs biens endommagés dans des maisons », indique-t-il.
Didier Kitumaini indique que le pont de « chez NABITAINA » sur lequel restait une partie qui facilitait encore les habitants d’y traverser a été emporté et la circulation est coupée complètement pour des motos tout comme pour les piétons.
«Nous rappelons qu’en 2017, cet endroit avait causé la mort de plus de 18 personnes à la suite d’un accident de circulation d’un camion qui venait de Bukavu avec des marchandises mais l’état de délabrement du pont de cet endroit étant à l’origine de cet accident.
Depuis toutes ces années jusqu’aujourd’hui, notre gouvernement est reste sans aucune assistante ni aux familles victimes ni réhabiliter ce pont afin d’éviter d’éventuels dégâts et permettre à la population de circuler librement », déplore cet acteur de la société civile.
Suite à cette situation, la circulation est coupée entre à Bunyakiri/centre, Bulambika. Sur la RN3, aucun passage n’est possible entre Bunyakiri et Bukavu ainsi que Hombo, déplore Didier Kitumaini.
Pascal Ngabo/L’INTERVIEW.CD