Santé : Des études montrent que l’automédication chez la femme gestante est parmi les causes des cardiopathies congénitales ( Pédiatre Julien Mathe)

Santé : Des études montrent que l’automédication chez la femme gestante est parmi les causes des cardiopathies congénitales ( Pédiatre Julien Mathe)

On célèbre le 14 février de chaque année, la journée internationale de sensibilisation aux cardiopathies congénitales.

Cette journée vise à informer le grand public sur les plusieurs facteurs qui favorisent ces malformations de cœur.

À l’occasion de cette journée de sensibilisation, la rédaction de L’INTERVIEW.CD a accordé la parole au pédiatre Mathe Kayiriri Julien, responsable du centre médical Gracia situé en ville de Beni.

Ce professionnel de santé explique que la plupart des cardiopathies n’ont pas des causes bien connues. Toutefois, il ajoute qu’il y en a aussi, celles qui sont reliées à certains facteurs.

C’est là qu’il explique que des maladies comme le diabète, la rubéole et d’autres maladies chez la femme.

Selon lui, des études attestent également l’automédication chez une femme enceinte surtout au premier trimestre, peut causer également des cas de cardiopathies congénitales.

“… bien entendu, la prise de certains médicaments par une femme enceinte durant la grossesse, surtout au premier trimestre, comme c’est la période de développement, il y a des fortes probabilités d’arriver à des cas des cardiopathies congénitales à la suite de la prise de certains médicaments qui pourraient être toxiques pour le fœtus y compris certaines habitudes des femmes enceintes comme l’alcoolisme et consorts…”, informe le pédiatre.

Il a, à cet effet, recommandé aux femmes gestantes et en période pré-conceptionnelle à éviter l’automédication et à consulter régulièrement leurs médecins pour des conseils de santé pour éviter des cardiopathies congénitales et d’autres malformations chez les nouveau-nés.

Des recherches démontrent que plusieurs enfants meurent dès les bas âges suite aux cardiopathies congénitales, selon l’organisation mondiale de la santé (OMS).

Milan Kayenga/ L’INTERVIEW.CD