Répression du meeting des députés à Bukavu : Patrick Busu Bwa Ngwi exige des enquêtes afin d’établir les responsabilités

Des réactions fusent de partout après les évènements du dimanche 18 avril dernier à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu où un meeting prévu par les députés provinciaux au terrain de Funu, dans la commune de Kadutu, avait été violemment réprimé par les éléments de la police nationale congolaise.
Le notable et haut cadre du parti Alliance des Forces Démocratique du Congo (AFDC-A), Patrick Busu Bwa Ngwi déplore ces actes perpétrés contre des journalistes, la foule pacifique et les élus provinciaux venus conférer avec leurs électeurs sur la gestion de la province.
«Nous avons appris avec émotion la brutalité avec laquelle la police a dispersé le meeting organisé par des députés provinciaux du Sud-Kivu, une démarche normale et garantie par la constitution. Tout en déplorant ces atrocités, nous appelons toutes les parties à la retenue en préservant les acquis de la démocratie et de l’Etat des droits prônés par le président de la République et chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo », lit-on dans sa déclaration rendue publique lundi 19 avril.
Par ailleurs, ce cadre du parti cher à Modeste Bahati Lukwebo demande qu’il y ait des enquêtes sérieuses sur ces évènements afin que les auteurs de ces barbaries subissent la rigueur de la loi.
« Nous exigeons dans un bref délai une enquête en vue d’établir les responsabilités et punir les auteurs pour que plus jamais pareils actes ne se produisent. Que les victimes trouvent ici ma proximité et ma compassion et la population de garder espoir pour l’avenir » a-t-il renchérit.
Il sied de signaler que plusieurs personnes ont été gravement blessées y compris un journaliste et un député provincial lors de la répression du meeting à Funu, dont la police a usé des coup des bombes à gaz lacrymogènes et de balles réelles.
Pascal Digadiga Ngabo/L’INTERVIEW.CD