Rentrée parlementaire en RDC : “Il est temps de mettre fin à l’impunité” (Ayobangira Safari)

Rentrée parlementaire en RDC : “Il est temps de mettre fin à l’impunité” (Ayobangira Safari)

Ce n’est plus un secret, les parlementaires congolais ont repris le chemin de l’hémicycle le 15 septembre dernier dans une session purement budgétaire et où d’autres matières y seront traitées.

Après l’adoption du calendrier ce mardi 27 septembre à l’assemblée nationale, Ayobangira Safari député national élu du territoire de Masisi regrette le fait de voir la situation sécuritaire continuer à se détériorer chaque jour.

Et pour lui, il est temps de mettre fin à l’impunité cela dans le souci de rompre le plus vite avec le cercle vicieux de l’impunité. Il l’a fait savoir à travers un message qu’il a relayé sur son compte twitter tout en appelant les uns et les autres à l’union pour que la paix puisse revenir dans la partie Est de la RDC.

“Au moment où nous avons analysé le calendrier avec nos collègues, nous avons pu soulever des inquiétudes par rapport à certains points notamment celui relatif au projet de la loi d’amnistie en faveur de ceux qui continuent à nous endeuiller.
Nous invitons le président de la chambre basse du parlement Mboso qui avait promis de déférer devant la justice les complices dont il avait affirmé posséder les noms après son interpellation farouche “quittez les groupes armés”. Il est temps que le speaker de l’assemblée nationale saisisse la justice pour que non seulement la vérité éclate mais aussi que les vies innocentes soient sauvées surtout dans la partie orientale où la guerre y est permanente depuis plus de deux décennies. Après l’Est ( Kivu et Ituri) voici maintenant que le cycle de violence commence à s’étendre dans la partie ouest par le phénomène groupe armé et plus précisément dans le territoire de Kwamouth dans le Kwango”, a-t-il indiqué.

Il ajoute que l’urgence s’impose vu que notre nation est plus que menacée surtout avec l’approche des élections où certains politiciens en mal de positionnement seraient tentés d’instrumentaliser les groupes armés afin de s’imposer malgré leur rejet populaire conclut ce jeune parlementaire.

Mérite BAHOGWERHE/L’INTERVIEW.CD