Recrudescence de l’insécurité à Fizi Uvira : le gouvernement appelé à adapter sa stratégie pour l’éradication totale des groupes rebelles

Recrudescence de l’insécurité à Fizi Uvira : le gouvernement appelé à adapter sa stratégie pour l’éradication totale des groupes rebelles

La Nouvelle Société Civile Congolaise du Sud-Kivu hausse une fois de plus le ton sur l’insécurité grandissante dans cette partie de la province, et ce après les tueries des civils, la semaine dernière à Bijombo.

Son coordonnateur André Byaduniya appelle le gouvernement congolais à revoir sa stratégie et ou sa politique de sécurisation des populations civiles, qui restent victimes des atrocités depuis plusieurs années.

Il laisse entendre qu’actuellement environ 5000 personnes ont été tuées à Bijombo, Minembwe et leurs environs depuis la résurgence des groupes rebelles dans les hauts et moyens plateaux d’Uvira Fizi.

André Byadunia indique qu’il est inacceptable que ces genres d’hémorragie continue alors que le gouvernement et bien plus le président actuel a promis le retour de la paix dans tous le pays et spécifiquement dans l’Est de la RDC.

“Malheureusement, il s’observe un silence notoire des dirigeants qui d’une manière ou d’une autre peut laisser croire à une complicité, les éléments de la Monusco qui restent passifs lors des attaques, on ne comprend pas comment des personnes peuvent être tuées à moins de 3 kilomètres du camp de la MONUSCO et des FARDC”, a-t-il dit.

La Nouvelle Société Civil Congolaise invite les forces de l’ONU à continuer à appuyer les FARDC, bien plus au gouvernement de tout mettre en œuvre pour traquer définitivement tous les groupes armés locaux et étrangers qui sement terreur et désolation dans la zone, (Uvira, Fizi et même une partie de Mwenga), citant parmi eux le groupe Ngumino qui s’attaque plus aux civils pourtant non armés, la coalition des groupes armés conduite par le colonel déserteur Makanika, etc.

Rappelons qu’en date du 30 décembre 2020, 7 personnes dont 5 femmes et 2 enfants ont été lâchement tués par les présumés Ngumino près du camp de Bijombo, alors que ces derniers se rendaient au Champ avait rapporté la NSCC.

Pascal Digadiga Ngabo/L’INTERVIEW.CD