Le bureau conjoint des nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) alerte sur le risque de création des milices d’autodéfense dans les prochains jours en province de l’Ituri au regard de la recrudescence de l’insécurité qui prévaut dans cette partie orientale de la République démocratique du Congo.
Dans un communiqué rendu public ce mercredi 27 mai, le BCNUDH avance un bilan de 296 personnes tuées, 151 blessées et 38 violées entre octobre 2019 et avril 2020.
Les auteurs de ces atrocités sont majoritairement des miliciens issus de la communauté lendu, notamment ceux de la coopérative pour le développement du Congo (CODECO) à l’encontre des Hema et Alur.
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D’après cette institution des nations unies, l’intensification des attaques au mois de mars dernier a causé le déplacement des victimes vers Bunia et d’autres centres urbains supposés sécurisés.
Précisons que l’insécurité est devenue grandissante en territoires de Mahagi et Djugu mais les forces armées de la République démocratique du Congo rassurent qu’elles ne cessent de déployer les efforts afin de sécuriser les civils et leurs biens contre cette menace.
C. Mulakirwa/L’INTERVIEW.CD
cet article a été publié le 28 mai 2020 12h33
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