RDC – Rwanda : une vingtaine des professionnels des médias briefés notamment sur les notions des reportages d’Ebola

RDC – Rwanda : une vingtaine des professionnels des médias briefés notamment sur les notions des reportages d’Ebola
L'INTERVIEW.CD/Photo Justin KABUMBA

Organisé par l’ambassade des États-Unis d’Amérique au Rwanda, environs une vingtaine des professionnels de micro et chevaliers de la plume venus de la République démocratique du Congo et de la République du Rwanda , issus des différents organes de presse ont été formés durant trois jours soit du 10 au 12 décembre 2019 à Gisenyi au Rwanda, sur la réalisation des reportages liés à la maladie à virus Ebola.

Ces journalistes étaient outilés notamment sur la collecte de l’information dans un milieu touché par Ebola ainsi que des techniques possibles, pour informés la population pendant la période de crise.

D’après les organisateurs, l’objectif de l’atelier était de renforcer la capacité des journalistes à se rendre compte des questions sur l’épidémie d’Ebola, mais aussi la vérification des informations avant toute publication faisant allusion entre autres aux (Fack news, intox, infox)

” Nous formons les journalistes congolais, ainsi que ceux du Rwanda, comment ils peuvent se comporter lorsqu’ils tournent des reportages dans des zones touchées par Ebola, mais aussi sur comment ils peuvent avoir des vraies sources pour ne pas tomber dans les Fack news, et puis à la fin de cette formation nous avons donné chacun un check-list qui lui permettra de vérifier des personnes dans les médias sociaux “, a précisé Sarah J. Wachter.

Les professionnels des médias qui ont bénéficié de cette formation se sont dits satisfaits de la matière dispensée, la quelle reste bénéfique, selon eux.

“Je suis content d’avoir pris part à cette formation, car avant j’avais une confusion lorsque je tournais des reportages sur Ebola, avec cette formation on est capable de réaliser un reportage dans une zone touchée par Ebola, mais également je serais capable d’informer maintenant la population sur la vraie information et ce qui est d’une rumeur (Fack-News), sur tout pendant une période d’épidémie d’Ebola “, a indiqué Norbert Mwindulu, Journaliste congolais.

Même réaction du côté journaliste Rwandais qui a souligné qu’il suivait de loin d’autres médias avec des reportages de leurs confrères, mais avec cette formation de trois jours, il déclare être capable de réaliser un reportage et faire un article sur Ebola.

Les professionnels de micro et chevaliers de la plume ont été soumis aux exercices en groupe et personnel où chacun a réalisé des articles sur Ebola.

Organisé sur fond de l’ambassade des États-Unis au Rwanda, ladite session de formation s’est déroulée au centre de l’ambassade des États-Unis d’Amérique (American corner Rubavu), elle a été facilitée par la journaliste Sarah J.Wachter venue en Afrique spécialement pour outiller les journalistes congolais et Rwandais.

Cette formation intervient quelques jours après que le Rwanda ait commencé déjà avec la campagne de vaccination contre Ebola, ladite campagne a été lancée conjointement entre la RDC et le Rwanda le dimanche 8 décembre 2019, à Gisenyi.

Par ailleurs la République démocratique du Congo qui est à sa 10ème apparition d’Ebola, déclaré depuis août 2018, cette épidémie a déjà fait plus de 3000 morts dans trois provinces touchées de l’Est du pays notamment le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, et l’Ituri.

En juillet dernier, l’organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait déclaré l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola une «urgence » sanitaire mondiale, après que la ville de Goma voisine de Gisenyi (Rwanda) ait enregistré son premier cas d’Ebola.

Une situation qui avait conduit à la République du Rwandais de fermer ses frontières avec la RDC pendant plusieurs heures pour lutter contre toute propagation.

Actuellement avec l’arrivée du docteur Jean Jacques Muyembe à la tête de la coordination de risposte contre Ebola en RDC et son nouveau vaccin Johnson and Johnson, cette épidémie a baissé des cas des malades, par exemple à Goma où il y a zéro cas, au Sud-Kivu situation identique.

Il reste que quelques cas dans l’Ituri ou on observe encore une résistance.

En Ituri, les groupes armés attaquent les équipes de la riposte et cela a conduit à la persistance de cette épidémie.

Justin KABUMBA