L’insécurité est loin d’être éradiquée dans l’Est de la République démocratique du Congo notamment en ville et territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu.

Au cours d’une interview accordée à L’INTERVIEW.CD ce vendredi 29 mai, Achille Kapanga, un ancien maire de Beni et notable de la région, a fait savoir qu’il est impossible de donner des leçons aux forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) qui sont professionnelles dans l’exercice de leur fonction.

Toutefois, ce dernier appelle l’armée à prendre compte de certaines propositions tant d’experts que des populations civiles.

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“Il y a lieu que la guerre soit dans toutes les façades c’est-à-dire l’armée doit jouer de l’offensif et du défensif pour chercher à mettre fin à ces aventures. Mais aussi, toutes les armes importantes doivent être mises en contribution parce qu’il y a déjà beaucoup de morts dans notre région. On ne doit pas voir des hélicoptères, des véhicules blindés à Kinshasa alors qu’il y a la population qui souffre, qui en a besoin, qui manque où aller”, a-t-il indiqué.

Par ailleurs, Me Achille Kapanga déplore le fait que l’armée et la population ne soient pas en nette collaboration alors que la région de Beni reste opérationnelle.

Réagissant sur les manifestations à Beni exigeant le départ du maire Nyonyi Bwanakawa, notre interlocuteur dénonce la main noire des personnes qui veulent se positionner politiquement. Il reconnaît les efforts déjà fourni par cette autorité urbaine dans la sécurisation de la zone.

Il sied de rappeler que les rebelles ougandais de l’ADF continuent à tuer des civils dans la ville et le territoire de Beni pendant que l’armée rassure que les opérations de traque de l’ennemi se poursuivent normalement.

C. Mulakirwa/L’INTERVIEW.CD