RDC-Affaire €200 millions : Georges Kapiamba traduit en justice pour imputations dommageables

RDC-Affaire €200 millions : Georges Kapiamba traduit en justice pour imputations dommageables

Comme promis lors sa dernière sortie médiatique, Me Constant Mutamba, mandataire en mines et carrières, a officiellement porté plainte mardi 31 décembre dernier contre Georges Kapiamba, Président de l’association congolaise d’accès à la justice “ACAJ”, auprès du Procureur général de la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe.

Dans sa plainte dont une copie est parvenue à la rédaction de L’interview.cd, Constant Mutamba indique poursuivre en justice cet avocat des droits de l’homme pour imputations dommageables, au regard de ses allégations contre le dirigeants de la Gecamines qu’il a accusés ” de blanchiment d’argent et d’arrangement grossier pour justifier un prêt fictif auprès de l’entreprise Ventora “.

” Monsieur Georges Kapiamba a en sus indiqué que le jugement RAC 2478 et la procédure d’appel sous RCA 16.748 sont un arrangement grossier pour justifier le paiement de 151.000.000 d’euros à un tiers. Qu’il n’existe aucune preuve qui justifie le virement de 128.000.000 d’euros au compte de la Gécamines, mais plutôt au compte d’une autre société dénommée Gécamines Développement “, rapporte ladite plainte.

Me Constant Mutamba dit agir en tant qu’avocat conseil d’un membre des familles de l’une des victimes des accusations de Me Georges Kapiamba, c’est-à-dire les dirigeants de la Gecamines.

” En ma qualité d’avocat conseil de Kabulo wa Kabulo José, membre de famille de l’une des victimes, je me charge de saisir votre autorité aux fins de porter à votre connaissance les faits infractionnels suivants, dont ont été victimes les dirigeants de la Gecamines, spécialement Monsieur Albert Yuma, président du conseil d’administration, du fait de Monsieur Georges Kapiamba, président de l’ONG ACAJ. Par ces gravissimes déclarations, Monsieur Georges Kapiamba a non seulement jeté du discrédit sur l’une de prestigieuses institutions de notre République, à savoir les cours et tribunaux, mais s’est aussi
arrogamment substitué en magistrat instructeur en qualifiant les faits, en son lieu et place”, peut-on lire dans cette même plainte.

Bivince Mpungu