Persistance de l’Insécurité à Uvira : le député Hamza Mwamba saisi le gouverneur Ngwabidja

Suite à l’insécurité qui est devenue récurrente dans la ville et territoire d’Uvira en province du Sud-Kivu, le député provincial Hamza Mwamba Assani a saisi le gouverneur de province pour que ce dernier s’implique pour le rétablissement de la paix et la sécurité dans cette partie dans sa juridiction.

Cette demande est contenue dans une correspondance adressée à l’autorité provinciale est une copie parvenue à L’INTERVIEW.CD

Dans cette correspondance, cet élu de la circonscription électorale d’Uvira fait un constat macabre selon lequel, le taux des pertes en vies humaines a pris une allure très inquiétante depuis le début de l’année 2021.

« …Il ne se passe plus un seul jour sans qu’il y est mort d’hommes dans cette partie de la province du Sud-Kivu, les cas des kidnappings ne font que s’accentuer, les ramassages des corps sans vie, les attaques ciblées à domiciles, les déplacements massifs des populations fuyant les hostilités dans les hauts et moyens plateaux d’Uvira ainsi que d’autres formes d’insécurités signalées partout dans le territoire », lit-on dans ce document.

Au regard de tous dégâts causés par cette recrudescence de l’insécurité, l’élu d’Uvira n’a pas caché le morceau et demande en toute urgence à l’autorité provinciale de procéder notamment au remplacement sans délai du commandant urbain de la Police dans la ville d’Uvira, celui-ci ayant montré ses limites dans l’exécution dans sa mission.

«.. à la mutation urgente de tous les anciens officiers et militaires vu qu’ils ont échoué dans leurs missions régaliennes, celle de sécuriser les citoyens et leurs biens, au renforcement des effectifs militaires et policiers pour la sécurisation de la population mais aussi de transférer tous les prisonniers voleurs à mains armées et d’autres bandits de haut chemin dans d’autres provinces pour purger leur peine.. », poursuit cette correspondance.

Par ailleurs, le député Hamza Assani s’est dit sérieusement choqué de constater que plus de 90% des cas d’insécurité ont été orchestré par les éléments des FARDC qui, au lieu de protéger les populations civiles mettent fin leurs vies en les tirants dessus.

Pascal Digadiga Ngabo/L’INTERVIEW.CD