Nord-Kivu/journées villes mortes: la députée Adèle Bazizane encourage les jeunes

Nord-Kivu/journées villes mortes: la députée Adèle Bazizane encourage les jeunes
L'INTERVIEW.CD/Photo Justin KABUMBA

Le rapporteur de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu, Adele Bazizane a précisé ce lundi 2 décembre 2019 que les journées villes mortes décrétées par un groupe des jeunes du Nord-Kivu est un acte « constitutionnel et légal ».

” Notre pays c’est un pays démocratique, si les jeunes peuvent se réveiller et donner leurs points de vue, c’est la constitution qui leur reconnaît cela, donc nous, étant qu’élus, nous continuons à travailler la population mais également aussi nous aurons à travailler avec les jeunes pour que, eux aussi puissent apporter leur contribution, car nous avons intérêt que la paix revienne au Nord-Kivu “, a déclaré l’élue du territoire de Nyiragongo.

Cette députée provinciale et troisième personnalité de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu lance ce message pendant que ces journées villes mortes décrétées par les jeunes sont au cœur aujourd’hui des controverses dans la province, c’est comme dans la ville de Goma où l’autorité urbaine a appelé la population à vaquer librement aux occupations et ne pas suivre cet appel des jeunes pour deux jours sans activités à Goma.

L’élue Bazizane insiste et encourage les jeunes au respect de cette constitution.

” Donc nous sommes obligés, et les jeunes, les mamans, les motards et vous aussi la presse tout le monde est obligé d’apporter son morceau de bois pour que nous voyons comment restaurer la paix chez nous. Et j’appelle également ces jeunes là d’accompagner les FARDC dans la prière, mais également en leur donnant un soutien moral “, indique-t-elle.

Le parlement des jeunes du Nord-Kivu, aile Johnson Ishara, le comité des étudiants et quelques mouvements citoyens avaient appelé la population à observer deux journées sans activités soit du lundi 2 au mardi 3 décembre 2019 dans le but d’exiger le départ de la Monusco, et dire non aux tueries des civils à Beni.

Ces jeunes, dans leur communication, avaient même interdit toute circulation des tous les engins de la mission Onusienne à Goma, appel qui serait compris dans le camp de la Monusco.

Rédaction L’INTERVIEW.CD