Mangrove en RDC : une faune surprenante, flore insolite et un potentiel touristique appelle une protection nécessaire

Mangrove en RDC : une faune surprenante, flore insolite et un potentiel touristique appelle une protection nécessaire

Le 26 juillet de chaque année, le Monde célèbre la journée internationale de la conservation de l’écosystème des mangroves avec comme but d’appeller et interpeller les communautés tant nationales qu’internationales à assurer la sauvegarde de ce biotope fragile.

Les mangroves sont des écosystèmes des marais maritimes, incluant un groupement de végétaux spécifique, principalement lineux qui se développent dans certaines zones à côtes basses des régions tropicales où à l’embouchure de certains fleuves.

Selon le WWF, elles constituent des zones écologiquement remarquable par leur richesse et capacité d’absorption de carbon.

En République Démocratique du Congo sur la rive nord de l’embouchure du majestueux fleuve Congo, à proximité des localités de Banana et Moanda, se tient le Parc Marin des Mangroves couverte par la forêt du même nom.

Adossé à l’océan Atlantique, ce parc d’une superficie de 768 Km2 a été créé en 1992 et héberge plusieurs espèces notamment les lamantins, hippopotames, tortues, crocodiles, Varants et serpents.

Par ailleurs, le parc marin des mangroves est d’une singularité particulière qui nécessite une protection sérieuse car plusieurs dangers le guette. Entre-autres le braconnage, le déboisement mais surtout la pollution par hydrocarbures due à l’extraction et raffinage clandestin du pétrole se trouvant à proximité.

Lors d’une interview accordée il y a quelques années à nos confrères de DESK ECO, le Directeur du Parc marin des mangroves Marcel Collet plaide pour une exploitation industrielle du Gaz de Moanda pour permettre de protéger cette aire.

” Si le parc est touché par l’exploitation anarchique, c’est toute la ville de Moanda qui risque de disparaitre”, a-t-il dit.

Selon le directeur, les arbres de cette aire protégée et ses racines exceptionnelles constituent une éponge anti-pollution qui permettent d’assainir l’eau. Ils sont également, d’après lui une véritable pépinière pour toute la réserve Halieutiques du littoral de l’océan Atlantique et un milieu de reproduction pour les poissons.

À l’air où l’eau devient une ressource de plus en plus précieuse, cette protection devient une nécessité pour la garantie de la disponibilité de cette richesse pour la génération à venir.

Josué NGOYI/L’INTERVIEW.CD