La Rdc est la 3ème réserve mondiale de pauvreté après l’Inde et le Nigeria
Le pays enregistre chaque année au moins un million des pauvres localises dans la périphérie de la capitale, au Sud Ubangi, dans les provinces du Nord-Kivu, Ituri et dans l’espace Kasaï
Malgré, les potentialités minières et ressources naturelles qu’elle regorge, la RDC est et demeure à ce jour la 3ème réserve mondiale de la pauvreté après l’Inde en Asie et le Nigeria.
Telle est la conclusion à laquelle sont parvenus les délégués de la Banque Mondiale qui se réunissaient la semaine dernière avec les experts du Ministère des Finances et du Budget.
Une situation qui contraste avec l’opulence supposée des multiples ressources naturelles qui baignent le pays
Selon ce rapport, la croissance démographique non contrôlée, serait entre autre à la base de cette situation pour le moins catastrophique.
En effet, le pays produit un million des pauvres chaque année qui s’ajoute au nombre des populations ruinées par la misère et des conditions de vie en tout cas peu confortables où les gens vivent avec moins de 2 dollars par jour.
Ces foyers de pauvreté d’après la Banque mondiale sont localisés dans la périphérie de Kinshasa, dans les provinces du Nord et Sud-Kivu, Ituri, Tshopo et dans l’espace du grand Kasaï. Où l’on trouve des enfants malnutris, exposés aux diverses maladies, moins protégés et non scolarisés.
Ces zones généralement très peuplés, sont privés d’eau potable, d’énergie électrique et des centres de santé viables capables de prendre correctement en charge les populations. La plupart des jeunes sensés produire, sont confrontés au chômage et s’adonnent à la consommation de l’alcool frelaté et à la drogue.
Ceux qui sont actifs, sont dans leur majorité dans l’informel et des activités souvent peu rémunératrices qui ne favorisent pas l’épanouissement des citoyens.
Tandis que dans les provinces de l’Est, la situation de chômage pousse les jeunes à s’adhérer dans des milices et forces négatives qui sèment la terreur et la mort dans ces contrées et donnent lieu à des déplacements massifs des populations et l’instabilité des familles.
Ce qui exige de la part de l’Etat des mesures d’encadrement et des investissements à même d’occuper les citoyens
Jean Pierre SEKE