Kasaï Central: La société congolaise pour l’Etat de droit exige une lumière sur les biens meubles et immeubles de l’Etat

Kasaï Central: La société congolaise pour l’Etat de droit exige une lumière sur les biens meubles et immeubles de l’Etat

Dans une interview accordée à la presse ce mardi 14 juillet 2020, le directeur général de la société congolaise pour l’État de droit (SCED), demande au procureur de la République d’user de son pouvoir pour que lumière soit faite dans le dossier des biens meubles et immeubles de l’État détenus par les particuliers de façon “illégale “.

A en croire le bâtonnier Dominique Kambala, un constat amer se dégage selon lequel, la situation de ces patrimoines étatiques n’est pas clarifiée depuis maintenant une année.

“Nous avons constaté que depuis une année, l’affaire portée en justice par le gouvernement provincial pour les biens de l’État acquis illégalement par les tiers n’évolue pas “, a dit Me Dominique Kambala.

Il s’inquiète de cette lenteur constatée dans le chef du pouvoir judiciaire qui devait fixer l’opinion sur le sort de toutes les personnes mises en cause dans le dossier de ces biens appartenant à l’État.

En réaction, le procureur Maurice Kama Alama dit ne pas comprendre les inquiétudes de la société congolaise pour l’État de droit.

Il justifie la lenteur du dossier par le fait que son institution faisait face à quelques difficultés n’ayant pas permis que les conclusions soient rendues publique.

Maurice Kama rassure tout de même que le dossier pourra suivre son cours normal jusqu’au bout.

Notons qu’en 2019, le gouverneur du Kasaï Central Martin Kabuya avait, au nom du gouvernement provincial, porté plainte contre les personnes qui détenaient notamment les véhicules et autres biens publics.

Pierre Love MUKENDI/L’INTERVIEW.CD