Le Kasaï Central connaît et de plus en plus des problèmes dans le fonctionnement de l’appareil judiciaire pour différents procès qui opposent les habitants de cette partie de la République Démocratique du Congo.

La plupart de ceux qui se trouvent dans différentes juridictions dénoncent toujours le freinage des dossiers dont parfois les procès sont tirés en longueur, faute de magistrats devant instruire les dossiers, le monnayage des procès et même le clientélisme.

Ce qui justifie le désespoir de plusieurs personnes qui, pour un bon nombre, disent être déçues parfois par la justice.

L’INTERVIEW.CD s’est penché sur cette question. Voilà ce qui justifie l’entretien que le premier président de la cour d’appel de Kananga nous a accordé ce jeudi 23 avril en exclusivité.

Pour Jean Badibanga Ilunga, le ton d’une nouvelle heure a déjà sonné avec la vision de la République prônée par le chef de l’état Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Au cours de cet échange, le président de la cour d’appel de Kananga a dit : “Dans plusieurs sorties médiatiques du Chef de l’État, il n’a cessé de parler de la lutte qu’il devait mener contre les anti-valeurs qui ont miné, qui ont caractérisé la société congolaise depuis plusieurs années.
Nous nous sommes engagés, nous, la justice à pouvoir accompagner le Chef de l’État dans cette lutte là pour éradiquer toutes ces anti-valeurs qui sont décrié.
Nous sommes là pour pouvoir appliquer la politique du Chef de l’État dans le domaine qui nous concerne”.

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Face à la déception qui caractérise parfois les justiciables, Jean Badibanga a inventé toute la population à faire confiance à la justice.

“Tout le monde a déjà compris qu’il y a de nouveaux signes qui donnent l’ espoir qu’on peut compter actuellement sur la justice et surtout sur les principes de l’indépendance des magistrats”, a-t-il conclu.

Pierre Love MUKENDI/L’INTERVIEW.CD