Inquiétudes dans le Kongo-Central : le vice-premier ministre révèle la présence de groupes armés non identifiés

Selon les récentes déclarations de Peter Kazadi, vice-premier ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, de nouveaux groupes armés non identifiés font leur apparition dans la province du Kongo-Central, principalement dans le territoire de Lukula. Cette information a été révélée lors d’une réunion du conseil des ministres, soulevant de nouvelles inquiétudes quant à la situation sécuritaire déjà tendue en République démocratique du Congo (RDC).
Le vice-premier ministre a également fait état d’une augmentation de l’activité des groupes armés et terroristes dans les provinces de l’Ituri et de Tanganyika. Ces révélations surviennent dans un contexte de violence accrue dans le pays, notamment due à l’action des milices “Mobondo“.
Peter Kazadi a condamné l’assassinat brutal, le 6 juin dernier, du chef coutumier Mona Mikeme Nku dans la commune de Maluku à l’est de Kinshasa, un acte imputé aux assaillants “Mobondo”. Ce groupe, composé essentiellement de jeunes hommes armés de machettes, s’est étendu depuis Kwamouth jusqu’à la périphérie de Kinshasa et dans les provinces du Kwango et du Kongo Central.
Le vice-premier ministre a exprimé son inquiétude quant à l’escalade des tensions interethniques dans les provinces du Kwango et de Mai-Ndombe. Il a par ailleurs pointé du doigt l’implication de certaines personnalités politiques, les accusant d’alimenter le conflit et de manipuler les populations pour déstabiliser l’État.
Kazadi a récemment effectué une visite à Kwamouth pour évaluer la situation sur place. Face à ces développements inquiétants, le gouvernement cherche à renforcer les mesures de sécurité et à atténuer les tensions dans les régions touchées.
Rédaction L’INTERVIEW.CD