Coup d’État au Mali : plusieurs palais présidentiels africains tremblent de peur d’un possible effet papillon

Coup d’État au Mali : plusieurs palais présidentiels africains tremblent de peur d’un possible effet papillon

Survenu le mardi 18 Août 2020, le coup d’État réussi au Mali n’a pas laissé indifférents plusieurs présidents et organisations qui ont vite condamner le coup de force occasionné par l’armée qui a récupéré le pouvoir le même jour après la démission forcée du président Ibrahim Boubacar Keita.

Plusieurs Présidents africains en poste et qui tentent de rester au pouvoir redoutent des soulèvements populaires dans leurs pays comme au Mali où le président a été désavoué son peuple.

Après ce coup réussi, la CEDEAO a fait une déclaration musclée exigeant le retour du président Boubacar Ibrahim Keita au pouvoir.

En Guinée, Alpha Condé qui cherche à rester au pouvoir avec un troisième mandat après avoir modifié la constitution, ce qui a provoqué plusieurs manifestations.

Par ailleurs en Côte d’Ivoire, la tension monte, il y a quelques jours après l’annonce de la candidature d’Allasane Ouattara qui est le candidat à sa propre succession en violation de la constitution, après la mort de son Premier Ministre et dauphin.

Bien plus, au Cameroun, au Togo, au Sénégal et au Congo Brazzaville, les présidents en fonction tentent rester aux affaires même si s’exposant à la colère de la population.

Pour l’instant, il est clair que l’introspection de ces leaders africains pourra leur mettre de l’eau dans leur vin avant, peut-être de finir comme leur désormais “ancien” collègue président Ibrahim Boubacar Keita.

Considéré comme l’un des présidents africains qui avaient la soif de rester au pouvoir le plus longtemps que possible, Joseph Kabila Kabange, ancien président de la République démocratique du Congo avait surpris l’histoire de sa nation en quittant le pouvoir par la grande porte, au profit de l’opposant Félix Tshidekedi.

Heavan/L’INTERVIEW.CD