Après les manifestations de la soirée du mercredi 8 mars dans la ville de Bukavu, jour de la mise en prison de Kamerhe, qui se sont soldées par l’interpellation de quelques militants, depuis l’avant-midi de ce jeudi 9 avril 2020, ces derniers ont repris la voie de la rue.

Dans plusieurs coins du chef-lieu de la province du Sud-Kivu c’est la débandade totale ce jeudi, car les manifestants brûlent des pneus sur la chaussée et perturbent la circulation dans le quartier Panzi, Cahi, Cimpunda et à Brasserie.

Les forces de l’ordre font la ronde pour rétablir l’ordre public et procèdent aux tirs de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.

Au centre-ville où est établi le siège provincial de l’UNC, un dispositif important de la police y est érigé depuis tôt le matin.

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Certains militants sont mêmes enfermés dans l’enclos d’après notre constant.

La police les accuse de vouloir troubler l’ordre public à travers la ville.

Les cadres, militants de l’UNC et sympathisants de Vital Kamerhe clament haut et fort l’innocence de leur leader et indiquent qu’il est victime d’un complot bien organisé et orchestré par des gens qui ont peur de l’ex président de l’Assemblée nationale.

Ils exigent sa libération le plus rapidement possible avant que ” que le pire n’arrive qui ne va pas profiter la République”, ont-ils dit.

Pascal D. NGABOYEKA