Beni : Le maire installe un comité urbain de prévention des risques et gestion des catastrophes après plusieurs incidents dans la ville

Beni : Le maire installe un comité urbain de prévention des risques et gestion des catastrophes après plusieurs incidents dans la ville

Installation ce vendredi 5 mai, du comité urbain de prévention des risques et gestion des catastrophes en ville de Beni.

Ce comité chapeauté par le maire de la ville a pour mission de sensibiliser la population, de mener des plaidoyers afin de prévenir les éventuels risques et gérer les catastrophes dans la ville.

Les membres de ce comité ont été installés par l’autorité urbaine en présence des partenaires, dans la salle Thomas d’Aquin de la mairie de Beni.

C’est la protection civile qui assure le secrétariat permanent dudit comité qui aura beaucoup à faire dans cette zone qui enregistre beaucoup d’incidents qui nécessitent des interventions urgentes.

“Le comité urbain de prévention des risques et gestion des catastrophes émane d’un arrêté provincial qui date depuis 2013. Au regard de ce qui se passe dans la ville de Beni, il a plu au maire de la ville pour que ce comité soit installé ce jour. Le rôle de ce comité permanent c’est d’éventorier, de plaider, d’organiser des sessions pour la prévention des risques et la gestion des catastrophes. Vous savez, lorsqu’il ya des catastrophes et que chacun se présente à sauveur, c’est compliqué. On n’a pas une compréhension commune ; chacun dit ce qu’il veut, chacun fait ce qu’il veut et à ce moment là on ne sait pas qui est qui et qui fait quoi. Avec les incendies des marchés, avec des bombes qui sont larguées par-ci par-là, avec des inondations qui font noyer des écoles et même des maisons d’habitation, mais aussi les déplacements à cause de la guerre, il est important qu’il y ait une unité de commande dans la prévention des risques et gestion des catastrophes”, a indiqué Jean-Paul Kapitula, secrétaire permanent de ce comité.

Le comité est doté d’une autonomie administrative et financière afin d’avoir des moyens pouvant permettre de répondre aux besoins sur terrain.

Milan Kayenga/ L’INTERVIEW.CD