Beni – état de siège : “Jusque-là c’est presque la même chose entre les autorités militaires et les anciens dirigeants ” (UNC)

Beni – état de siège : “Jusque-là c’est presque la même chose entre les autorités militaires et les anciens dirigeants ” (UNC)

L’Union pour la Nation congolaise (UNC) sous fédération de Beni s’est réunie le 08 juillet dernier pour évaluer la situation sécuritaire de la province du Nord-Kivu et de l’Ituri.

Dans un communiqué final rendu public ce mardi 13 juillet et dont une copie est parvenue à L’INTERVIEW.CD ce mercredi 14 juillet, tout en soutenant l’état de siège, l’Union pour la Nation Congolaise a déploré la persistance de l’insécurité dans la région malgré la mesure de l’état de siège décrétée par le chef de l’État.

Pour les membres du parti cher à Vital Kamerhe, c’est presque la même chose entre les nouvelles autorités de l’état de siège et ceux qui dirigeaient avant.

“Alors que l’Etat de siège, selon la constitution de la RDC est de 60 jours au maximum, c’est-à-dire 30 jours d’abord, 15 jours ensuite et 15 autres jours enfin, aujourd’hui nous sommes à 2 mois et une semaine environ, Ia population ne sait plus à quel saint se vouer. Celle-ci meurt, se déplace ça et là très affamée, passe la nuit à la belle étoile sans savoir quand est-ce que la paix finira par s’imposer”, lit-on dans ce document.

Les membres de l’UNC alertent et demandent au commandant suprême d’examiner et de réévaluer les opérations militaires sur le terrain.

“La Fédération de l’UNC/Beni – ville a estimé que le commandant suprême devrait examiner, réévaluer les opérations militaires sur terrain à l ‘Est afin de repenser à un nouveau et efficace modus operendi en plaçant l’homme qu’il faut à la place qu’il faut en renouvelant et, au besoin, en triplant les effectifs de troupes sur terrain adaptés à la guerre asymétriques, sans oublier la voie diplomatique, afin que le génocide à l’Est cesse définitivement “, conclut le communiqué.

Mais du côté des autorités locales, l’on se dit être en action et l’on sollicite la collaboration de la population pour que le retour de la paix soit rendu possible.

Milan Kayenga / L’INTERVIEW.CD