Assassinat du Sheikh Al Amini : “Alors que des menaces de mort pesaient déjà sur lui, certains fidèles de sa communauté musulmane avaient promis de garantir sa sécurité” (Lt Antony)

Assassinat du Sheikh Al Amini : “Alors que des menaces de mort pesaient déjà sur lui, certains fidèles de sa communauté musulmane avaient promis de garantir sa sécurité” (Lt Antony)

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ont affirmé qu’elles poursuivent sans relâche les enquêtes afin de retrouver les auteurs de l’assassinat du Sheikh Al Amini, responsable de la région islamique abattu la semaine dernière en pleine Mosquée à Beni.

Dans un briefing de presse ce vendredi 7 mai, le porte-parole de l’armée est revenu sur les circonstances de sa mort. Selon le lieutenant Antony Mwayilushayi, l’histoire remonte d’avril dernier. Des menaces de mort ont d’abord pesé sur feu Al Amini, ce qui aurait poussé le service de renseignements militaires de l’interpeller le 4 avril afin d’étudier les mécanismes de sa protection.

Un jour après, soit le dimanche 5 avril, un groupe des musulmans se sont mobilisés et ont fait un sit-in au bureau du T2 pour exiger la libération immédiate de leur leader.

“Quelques anciens de sa communauté ont même signé un acte d’engagement pour promettre de garantir eux-mêmes la sécurité de leur leader “, précise le porte-parole militaire.

C’est quelques jours plus tard, soit le samedi 1 mai dernier à 19 heures que celui-ci a été tué alors qu’il était en pleine prière vespérales avec d’autres fidèles musulmans.

24 heures après son assassinat, une plainte contre inconnu a été déposée à la justice militaire par les musulmans de Beni pour exiger les enquêtes autour de la mort de leur leader et de traduire les coupables devant la justice.

Milan Kayenga/L’INTERVIEW.CD