Uvira : les travaux de stabilisation des érosions sur la RN5 dans la plaine de la Ruzizi ont effectivement démarrés

Uvira : les travaux de stabilisation des érosions sur la RN5 dans la plaine de la Ruzizi ont effectivement démarrés

Les travaux de stabilisation des érosions sur le tronçon compris entre les cités de Luvungi et Sange, sur la RN5 en territoire d’Uvira, ont effectivement débutés depuis le week-end dernier.

Lancés par le Gouverneur de Provence Théo Ngwabidje il y a deux mois, ces travaux sont exécutés par l’Office des Routes qui attaque l’érosion de Kitemesho au point kilométrique (PK) 82+500 et le Dalot de Luberizi situé au Pk 88 de Bukavu où les deux d’érosions menacaient de couper cette route d’intérêt national.

Ces travaux sont financés par le Gouvernement Central à travers le Programme d’Entretien Routier (PER) 2022 du Fonds National d’Entretien Routier (FONER).

Une visite tripartite a été effectuée entre l’Office des Routes, le FONER et BTC dirigée du 28 au 30 Avril dernier par le Directeur Provincial de l’Office des Routes.

M. Anicet Kakesa Tamukombo sejourne dans le territoire d’Uvira pour s’enquérir de l’évolution des travaux.

La Direction Provinciale de l’Office des Routes exécute ces travaux avec 50 % du financement reçu du FONER comme première tranche a précisé le chef de la délégation l’ingénieur Alain Mugangu, chef de Division Technique à l’Office des Routes/Sud-Kivu.

Avant d’arriver à Sange, la délégation a visité aussi les travaux suspendus en attente de la deuxième tranche à Luvungi, Lushila et le pont Chihanda de Nyangezi qui risquent de s’arrêter suite au non financement en totalité.

La Direction Générale du FONER attend toujours le rapport de l’Office des Routes qui n’a jamais étais produit pour qu’elle paye le solde. L’argent est disponible, une fois ce rapport arrive, ces travaux seront achevés, indique une source.

Il sied de signaler que toutes les routes nationales qui traversent la province du Sud-Kivu sont en délabrement très avancé.

Cette situation Impacte sur les trafic des produits manufacturés de Bukavu jusque dans les territoires, ainsi que l’achèvement des produits champêtre des territoires vers la ville et à l’extérieur de la province du Sud-Kivu.

Pascal Ngabo/L’INTERVIEW.CD