Bunagana

Les activités ont tourné au ralenti ce mardi 27 septembre dans la ville de Bukavu, au Sud-Kivu. Ceci fait suite à l'appel de la journée ville morte décrétée par la société civile urbaine en collaboration avec plusieurs autres structures de la société civile notamment la coordination provinciale des étudiants, les mouvements citoyens etc. Selon un constat fait par un reporter de L'INTERVIEW.CD, les boutiques, magasins, banque, station service et autres sont restés en majorité fermés sur le boulevard principal, Patrice Emery Lumumba. Il en est de même pour certains commerces dans les marchés où l'on a pas assisté à l'ambiance habituelle. La majorité des écoles privées, conventionnées et officielles, n’ont pas fonctionné. Ces écoles ont renvoyé les élèves tôt le matin, avant même le début des cours, le cas du Lycée Wima dans la commune de Kadutu, et la timidité dans le site universitaire de Karhale où les cours n'ont pas été dispensées comme d'habitude, pour ne citer que cela. Cependant, dans le secteur de transport en commun, certains taxis bus, voitures et motos étaient visibles sur différents axes bien que pas fluide, et ainsi que la circulation des personnes de la place de l'indépendance jusqu'au centre ville etc. Les organisateurs de disent satisfaits et remercient la population qui a massivement répondu à cet appel patriotique. Il sied de signaler que cette journée ville morte était notamment décrétée pour exiger la libération de la cité de Bunagana occupée depuis plus de 3 mois par les M23. Pascal Ngabo/L'INTERVIEW.CD

Bunagana

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