Sud-Kivu : l’UDPS donne ultimatum de 10 jours aux enseignants pour lever la grève

Sud-Kivu : l’UDPS donne ultimatum de 10 jours aux enseignants pour lever la grève

L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), fédération du Sud-Kivu invite les enseignants en grève à reprendre les cours le plus tôt possible.

En revanche, ceux qui ne vont pas suivre cette instruction dans un délai de 10 jours seront déclarés « déserteurs » par l’État congolais.

Cette déclaration a été faite ce vendredi 27 septembre 2019, par le secrétaire fédéral intérimaire de l’UDPS au Sud Kivu, au cours d’un point de presse tenu à Bukavu au siège ce parti dans la commune d’Ibada.

Théodore Museme explique que le gouvernement de la République démocratique du Congo a amorcé le processus visant à instaurer la gratuité de l’enseignement de base conformément à la constitution du pays. Il renseigne que des dispositions ont déjà été prises à Kinshasa et à Bukavu pour que les enseignants perçoivent le montant additionnel au salaire qu’ils ont perçu entre le 15 et le 20 septembre courant.

Théodore Museme ajoute que le réajustement de salaires des enseignants sera effectif dès le mois d’octobre prochain.

Le secrétaire fédéral a.i du parti présidentiel au Sud Kivu s’étonne de voir que malgré la volonté exprimée du chef de l’Etat et du gouvernement les enseignants décident d’entrer en grève

« Aux enseignants qui pensent être en grève, nous leurs demandons de reprendre les cours le plutôt que possible, car dans 15 jours soit le 11 octobre ils seront déclarés déserteurs par leurs employeurs qui est l’Etat Congolais, et à cette date ; nous allons mobiliser les parents et d’autres citoyens pour leurs remplacement pire et simple par ce qu’ils seront déserteurs » explique Theodore Museme.

La fédération, de l’UDPS au Sud Kivu met également en garde tous les tireurs de ficelles et les nostalgiques de la prime, qui veulent saboter les efforts du gouvernement et surtout du président Félix Tshisekedi

« Nous mettons en garde tous les tireurs de ficelles dont y compris des acteurs politiques qui ont échoué pendant 18 ans à mettre fin à la prime. Nous leurs disons qu’ils sont déjà bien identifiés, nous ne voulons pas les mettre à nu aujourd’hui. En fin, nous informons à tous ces nostalgiques passéistes de la prime que la suppression de la prime n’est pas un souhait du président de la République ; une décision irrévocable dont son application ne souffrira d’aucune exception dans tous les cas de figure », conclut Théodore Museme.

Pascal D.NGABOYEKA