Sud-Kivu : de nouvelles stratégies prises par l’armée pour sécuriser les populations de Kahololo et Rurambo

Sud-Kivu : de nouvelles stratégies prises par l’armée pour sécuriser les populations de Kahololo et Rurambo

Le commandement secteur opérationnel Sukola 2 sud Sud-Kivu à travers son porte-parole indique que l’armée a pris de nouvelles dispositions pour sécuriser les populations des localités de Kahololo et Rurambo dans le territoire d’Uvira.

Selon Dieudonné Kasereka, ceci est consécutive à l’activisme des groupes armés locaux et étrangers dans cette partie de la province et des conflits intercommunautaires.

Il indique qu’au cours des mois de mars et d’avril, les violences des uns contre les autres, se sont multipliées.

«Chacun de ces groupes armés se prétendent défendre sa communauté malheureusement, certains de ces groupes armés s’attaquent à l’armée nationale. Ce qui demontre que ce conflit n’est pas seulement intercommunautaire, mais se transforme à un mouvement insurrectionnel contre les institutions de la République. Les cas de trois dernières attaques des positions militaires 12ème brigade dans les localités de Kamombo, Rutigita et Minembwe centre par le groupe armé Makanika et ses alliés », a confié le porte-parole de l’armée, Dieudionné Kasereka.

Les militaires ont toujours mené les opérations de récupération des vaches volées par les groupes armés de toutes tendances confondues et les remettent à leurs propriétaires.

Malgré que certaines communautés ne reconnaissent pas les efforts fournis par les militaires, l’armée reste impartiale et continue à traquer tous les groupes armés locaux et étrangers évoluant dans la zone.

Différents groupes armés se sont affrontés ce mois d’avril, dans les villages Kahololo, Rurambo et Bijojo. Ce qui a occasionné le déplacement de la population vers le moyen plateau d’Uvira.

L’armée a pris toutes les dispositions nécessaires pour sécuriser et canaliser les déplacés ainsi que leurs bétails de la zone de conflit vers la zone sécurisée dans la plaine de la Ruzizi, précisément à Bwegera. Ces déplacés en majorité des femmes, des enfants et vieillards sont estimés à trois milles personnes.

«Le commandement secteur opérationnel sukola2 sud Sud-Kivu demande aux autorités civiles et les agences humanitaires de venir en assistance de ces déplacés, mais aussi aux différents groupes armés de déposer les armes et se rendre pour répondre à l’appel du Chef de l’État et commandant suprême des FARDC », a dit Dieudonné Kasereka.

Pascal Digadiga Ngabo/L’INTERVIEW.CD