RDC/Nord-Kivu : des militaires rwandais signalés sur le sol congolais, le conseil de la jeunesse de Nyiragongo craint le pire

RDC/Nord-Kivu : des militaires rwandais signalés sur le sol congolais, le conseil de la jeunesse de Nyiragongo craint le pire

Des militaires rwandais sont signalés ces derniers temps dans la province du Nord-Kivu, à l’Est de la République démocratique du Congo.

En effet, selon le conseil territoire de la jeunesse de Nyiragongo qui alerte sur le fait, c’est depuis le 9 avril dernier que ces soldats traversent frauduleusement la frontière congolo-rwandaise pour s’installer au niveau de la Borne 15 passant par le groupement Munigi au village de Murambi.

Kitalyaboshi Ndacho Éric, président de cette structure de la jeunesse qui s’est confié à L’INTERVIEW.CD ce lundi 13 avril, dit craindre le pire que pourront causé ces hommes en armes sur le sol congolais.

Au nom du conseil territorial de la jeunesse de Nyiragongo, Monsieur Kitalyaboshi Ndacho Éric demande aux autorités militaires de renforcer l’effectif militaire le long de la frontière congolo-rwandaise.

“Nous demandons aux autorités congolaises de prendre cette question en main et que ces dernières puissent renforcer l’effectif militaire en nombre le long de la frontière Rwando-congolaise car c’est inadmissible que le Rwandais sécurisent leur pays à partir de la RDC”, a confié Kitalyaboshi Ndacho Éric, président du conseil territorial de la jeunesse.

Par ailleurs, appelle à la responsabilité toutes les autorités tant nationales qu’internationales et à être dans une alerte maximale car, explique-t-il, ce n’est pas pour la première fois que pareille situation se produit.

Entre temps dans le territoire voisin de Rutshuru, la même armée rwandaise de Rwanda Defense Force (RDF) serait à la trousse des rebelles des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) dans plusieurs entités.

Un agriculteur contacté par L’INTERVIEW.CD informe que ce conflit empêche désormais les cultivateurs de Kiseguru, Kiwanja, Kinyandonyi, Katoro et Kaunga de fréquenter leurs champs et sont ainsi explosés à la famine.

Christopher Mulakirwa/L’INTERVIEW.CD