RDC – mise en place dans l’armée et la magistrature : le FCC dénonce une violation de la constitution par Félix Tshisekedi

RDC – mise en place dans l’armée et la magistrature : le FCC dénonce une violation de la constitution par Félix Tshisekedi

Dans une déclaration faite à la presse ce mardi 21 juillet 2020, le Front Commun pour le Congo (FCC) s’est insurgé contre la série d’ordonnances rendue publique le vendredi dernier portant mise en place dans l’armée et à la magistrature.

Pour la classe politique de Joseph Kabila, le premier ministre est le seul membre du gouvernement habilité à contresigner les ordonnances avec le Chef de l’Etat.

“Le FCC note que ces ordonnances ont été contresignées par le Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur au moment où le premier ministre qui en est constitutionnellement habilité était sur le territoire national, dépêché la veille en mission officielle dans la province du Haut-Katanga par son Excellence Monsieur le Président de la République. Le FCC rappelle que l’intérim du Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur se limitait qu’au traitement des affaires courantes et non à la signature des actes de haute portée juridique, telles que les nominations “, a déclaré Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC.

Et d’ajouter : “Le projet de ces ordonnances était préparé plusieurs mois, aucune urgence ne justifiait le contreseing d’un intérimaire non habilité “.

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Tout en prenant en témoins la communauté internationale, le FCC souligne que ces ordonnances non proposées par le gouvernement ou l’Assemblée nationale du conseil supérieur de la magistrature moins encore présentées en conseil des ministres violent “intentionnellement “, notamment les prescrits de la loi fondamentale du pays faisant foi d’une dérive dictatoriale.

En rappel, le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a remplacé plusieurs généraux au sein des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FCC) ainsi que les magistrats ont été nommés dans les différentes instances judiciaires dont à la Cour constitutionnelle.

Crispin Kazadi/L’INTERVIEW.CD