Au sortir de la cérémonie d’ouverture officielle de la session parlementaire de septembre 2020, l’opinion nationale a suivi sur les médias l’annonce de l’Honorable Kambayi à propos de l’intiative législative mieux renseignée sous rubrique.
Tout en s’efforcant de comprendre la pertinence de cette démarche, la société congolaise pour l’état de droit (SCED) de prévient le Sénateur Kambayi sur le fait que pareille initiative ne doit pas être, à n’en point douter, incompatible avec l’obligation qui incombe à chaque État d’enquêter et d’engager les poursuites sur les actes constituant les graves violations des droits de l’homme.
Pour la SCED les mesures d’amnistie à proposer ne devraient pas s’étendre aux personnes soupçonnées d’avoir commis ou donné l’ordre de commettre les crimes graves dans la Région du Kasai.
La société congolaise pour l’état de droit saisit l’opportunité que lui offre cette tribune pour rappeller au Président du Grand Kasai que les lois d’amnistie de 2009 et 2014 avaient exclu de leur champ d’application les crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, respectivement en leurs articles 2 et 3, comme l’indique cette mise au point du directeur général de la société congolaise pour l’état de droit, le bâtonnier Dominique Kambala.
Pierre Love MUKENDI/L’INTERVIEW.CD
cet article a été publié le 16 septembre 2020 21h52
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