RDC : le député C. Lubaya invite le gouvernement central « à dénoncer et désavouer » les auteurs des actes susceptibles de troubler l’ordre public à Lubumbashi
A travers une déclaration datée du 6 mars 2020 dont une copie est parvenue à la Rédaction de L’INTERVIEW.CD, le député nation André-Claudel Lubaya, s’est dit indigné des actes qui se posent dans la province du Haut-Katanga tendant à créer une incitation à la haine tribale.
« Que nul se trompe d’adversaire et ne prenne son concitoyen pour ennemi (…) Je note avec indignation que depuis quelques temps, des personnes mal intentionnées s’évertuent maladroitement à politiser la détérioration de la situation sécuritaire dans la ville de Lubumbashi en y donnant une connotation tribale de nature à inciter à la haine entre et contre les communautés installées dans cette partie du pays…Je rappelle que rien ni personne ne saurait justifier ni encourager pareille attitude du reste irresponsable et aux conséquences incalculables », peut-on lire dans ce document.
D’où, cet élu de la circonscription électorale de Kananga dans la province du Kasaï Central condamne avec « fermeté » les actes orchestrés par certains jeunes perturbant le bon déroulement des activités économiques.
C’est ainsi que Claudel Lubaya préconise ce qui suit :
• tenir l’oeil, désavouer et dénoncer tous les auteurs directs ou indirects des propos ou actes susceptibles de troubler la concorde entre communautés et, faisant, les traduire en justice ;
• inviter les leaders d’opinion à faire preuve de retenue et de plus de responsabilité ;
• redoubler d’efforts et de vigilance pour rétablir la sécurité des personnes et celle de leurs biens ;
• Continuer à œuvrer sans relâche pour l’unité et la fraternité entre les différentes communautés dans sa juridiction.
Signalons qu’il a tout de même rappelé « qu’en vertu de la constitution de la République démocratique du Congo, chaque congolais a droit d’établir librement sa résidence et de vivre sur toute l’étendue du territoire national sans aucune restriction fondée sur des motifs discriminatoires et sans que sa sécurité ou son intégrité ne soit menacée ».
A noter que depuis un certain temps, une insécurité grandissante a élu domicile particulièrement dans la ville de Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga.
Crispin KAZADI