RDC: Félix TSHISEKEDI ET LE DÉFI DU CHANGEMENT. (Opinion libre)

RDC: Félix TSHISEKEDI ET LE DÉFI DU CHANGEMENT. (Opinion libre)

La présidentielle du 30/12/2018 a débouché sur l’alternance pacifique en République Démocratique du Congo.

Se référant aux promesses faites par l’actuel Président,lors de sa campagne électorale, le peuple congolais attend voir un changement inhérent,s’opérer dans presque tous les secteurs vitaux.

Le fils de l’opposant historique de la RDC et actuel chef de l’État a tout intérêt de répondre aux inspirations de son peuple, quels que soient les obstacles,car son avenir politique en dépend.
Certes, Félix TSHISEKEDI, hérite un pays quasi détruit par ses prédécesseurs: pas des routes, pas d’accès à l’eau potable et à l’énergie électrique, pas d’emploi, pas de justice équitable, pas d’enseignement de qualité, pas de prise en charge sanitaire, pas d’infrastructures sportives dignes.

Bref, une nation en désarroi où la corruption, le détournement, l’injustice, l’impunité se sont installés comme mode de gestion.
Hormis les guerres d’agressions qui dévastent l’EST du pays voilà plus des deux décennies, la maladie à virus Ebola se propage sous l’œil impuissant de l’OMS et autres organismes ,tant nationaux qu’internationaux, intervenant dans ce domaine.

Devant ce tableau sombre et macabre, nous proposons ce qui suis au Président Félix TSHISEKEDI :

Faire d’un ou deux secteurs de la vie sont cheval de bataille. À titre illustratif, s’engager à augmenter sensiblement les salaires… à tous les niveaux_construire des routes en cascades, à travers l’étendue du territoire national.

Cela ne veut pas dire que les autres secteurs sont les moindres, mais à notre humble avis, ce n’est pas dans 5 ans qu’on peut apporter une panacée aux maux qui rongent un pays à la dimension continentale comme le notre.

Qui trop embrasse mal étreint dit_on,si Président Félix TSHISEKEDI s’employait à attaquer tous les secteurs à la fois,il se verra dans la perplexité et le changement tant attendu par la population congolaise ne restera qu’un slogan, jusqu’à la fin de ce premier quinquina.

Jean MWANZA.
Citoyen congolais.