Procès 100 jours : le nouveau premier ministre invité à rouvrir les frontières pour l’entrée des maisons préfabriquées stockées en Angola et Tanzanie (Maisha)

Procès 100 jours : le nouveau premier ministre invité à rouvrir les frontières pour l’entrée des maisons préfabriquées stockées en Angola et Tanzanie (Maisha)

C’est au cours d’une conférence-débat animée jusque tard dans la soirée du dimanche 7 mars à Bukavu, que le député National, élu de l’UNC Alfred Maisha est revenu sur plusieurs questions de la vie nationale en RDC.

Devant ses électeurs venus en masse, le député a fait la restitution de ses activités parlementaires de l’année écoulée, se félicitant au passage du vote d’un certains nombres de lois par élus nationaux.

Donnant l’exemple du vote au cours de la session budgétaire de septembre 2020 de la loi de finances ainsi que le vote de la loi autorisant la ratification par la RDC de la charte créant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), une loi qui permettra aux peuples africains d’accéder aux produits issus des tous les pays du continent sans tracasseries douanières.

Abordant l’épineuse question de la poursuite du leader de l’UNC dans le cadre du procès dit de 100 jours, comme dans le passé, Alfred Maisha n’a pas caché ses mots “comme d’aucun le sait, c’est un procès politique”,a-t-il dit avant de lancer un message fort au président de la République et au nouveau 1er ministre, Sama Lukonde.

“…nous voulons ici demander au président de la République et surtout au nouveau premier ministre, d’ouvrir les frontières pour que les maisons qui sont stockées en Angola et en Tanzanie entrent au Congo parce qu’elles ont été acquises sur l’argent du contribuable congolais ; qu’elles soient montées et puis les politiciens pourraient continuer leur procès jusque là où leur appétit sera étanché”, a poursuivi l’élu de Bukavu.

Il explique cela par le fait que le gouvernement démissionnaire avait reconnu l’existence dans les ports de L’initiative en Angola et D’ar Es Salam en Tanzanie, des maisons préfabriquées après que ce dernier ait été saisi par les gouvernements de ces deux pays.

Les participants dans cette conférence ont exprimé leur désolation vis à vis du président de la République, qui n’a pas su respecter les accords avec son allié en la personne de Kamerhe, moins encore exprimé sa compassion “complot” dont il est victime. Ils disent ne plus croire en sa parole de rassembleur, et lui demande d’en tirer toutes les conséquences le moment venu.

Pascal Digadiga Ngabo/L’INTERVIEW.CD