Polémique sur l’Institut Géographique du Congo : vente ou partenariat public-privé ?

Polémique sur l’Institut Géographique du Congo : vente ou partenariat public-privé ?

La controverse relative à la prétendue confiscation du bâtiment hébergeant l’Institut Géographique du Congo (IGC) a récemment enflammé les discussions sur les plateformes numériques.

Selon Mukebayi, des engins de chantier sont déjà présents sur le site. Il estime que la vente de ce bâtiment, qui renferme des documents cruciaux pour le pays, notamment ceux délimitant les frontières de la RDC, est inadmissible. Le député provincial de Kinshasa, Mike Mukebayi, a affirmé le mardi 25 avril que ce lieu public avait été cédé à des investisseurs indiens pour y ériger un immeuble. L’élu de la commune de Lingwala condamne ce qu’il considère comme une conspiration du gouvernement actuel et met en garde contre la vente du bâtiment abritant l’IGC.

Cependant, le Directeur général par intérim de l’IGC, Éric Misulu, nie ces accusations. Il évoque plutôt un accord légitime entre l’IGC et la société indienne SOKERICO. Misulu explique que cet espace a été octroyé à une entreprise indienne dans le cadre d’un partenariat public-privé, approuvé par le Conseil des ministres et réalisé en toute transparence.

De plus, Misulu précise que, grâce à cet accord, SOKERICO construira un bâtiment de huit étages avec un parking souterrain pour l’IGC. Un autre immeuble de 11 niveaux est également prévu pour héberger d’autres instituts de recherche en quête de locaux. Pendant une période déterminée par les deux parties, les loyers seront versés à la société indienne.

Misulu ajoute qu’à l’issue de cette période, le second bâtiment sera entièrement restitué à l’IGC. En attendant, SOKERICO devra verser un pourcentage mensuel des loyers perçus à l’IGC.

Rédaction L’INTERVIEW.CD