Nord-Kivu : le Mouvement citoyen “Masisi mon berceau ” dénonce les tueries enregistrées chaque jour à Rubaya par la police d’une société minière

Nord-Kivu : le Mouvement citoyen “Masisi mon berceau ” dénonce les tueries enregistrées chaque jour à Rubaya par la police d’une société minière

Une dizaine des militants du mouvement citoyen “Masisi mon berceau ” étaient devant les installations du gouvernorat ce vendredi 17 juillet 2020 à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, pour protester contre les massacres des civils enregistrés chaque jour dans le territoire de Masisi causés par les policiers de la société Minière de Bisunzu (SMB).

Selon Hakizimana Basabose, porte-parole de ce mouvement, vu la situation d’incertitude et peur vécus au sein de la population dans le Masisi et causée par des policiers incontrôlés de la SMB.

“Nous exigeons les retraits sans conditions de ces policiers dans les carrés miniers de Rubaya, la remise de corps de ces pauvres congolais de Masisi logés dans la morgue à l’hôpital provincial du Nord-Kivu, il y a maintenant une année tués par ces policiers de la SMB “, a déclaré Hakizimana Basabose, porte-parole du mouvement citoyen “Masisi mon berceau “.

Il ajoute par ailleurs que vu le contrat signé entre la SMB et la police nationale congolaise stipulant que ces policiers devaient être à Goma et non à Masisi et surtout que, ces derniers ne sont pas contrôles par la hiérarchie provinciale de PNC.

“Même ces policiers commis à la garde de la SMB à Masisi-Rubaya ne sont pas enregistrés au COGE de l’inspection provinciale de la police du Nord-Kivu, étant la raison de ce comportement des tueries de la population et faisant la honte à notre police “, indique les activistes de ce mouvement.

Signalons que les manifestants du mouvement citoyen “Masisi mon berceau ” étaient devant les installations du gouvernorat avec un mémorandum contenant leurs revendications face aux tueries des civils enregistrés dans le territoire de Masisi par les policiers de SMB.

Un territoire qui regorge des minerais aujourd’hui qui seraient au centre des conflits ethniques et des groupes armés.

Mérite BAHOGWERHE JEAN PAUL/L’INTERVIEW.CD