Nord-Kivu : Lamuka appelle le Chef de l’État à ouvrir des enquêtes sur les représailles violentes et sanglantes des manifestations pacifiques depuis janvier 2015

Nord-Kivu : Lamuka appelle le Chef de l’État à ouvrir des enquêtes sur les représailles violentes et sanglantes des manifestations pacifiques depuis janvier 2015

Les militants de la coalition Lamuka section du Nord-Kivu et des forces vives de la province appellent le président de la République Félix Tshisekedi à collaborer pour autoriser le début ou la poursuite des enquêtes sur les représailles violentes et sanglantes des manifestations pacifiques depuis janvier 2015, pour que les auteurs soient déférés devant les instances judiciaires.

C’était au cours d’une manifestation pacifique ce lundi à Goma que ces derniers ont profité cette occasion pour lancer leurs messages au Chef de l’État Félix Tshisekedi.

“Nous recommandons au Chef de l’État à une collaboration pour autoriser le début, ou la poursuite des enquêtes sur les représailles violentes et sanglantes des manifestations pacifiques et publiques depuis janvier 2015, pour que les auteurs soient transmis devant les instances judiciaires, à ne pas accepter que la CENI soit dirigée par un membre de l’équipe Nangaa = Kabila = Ronsard Malonda. Monsieur Malonda a travaillé avec Nangaa et comme gestionnaire des données des résultats des élections, il a sensiblement contribué à la fraude électorale décriée en 2018. Nous disons également non aux trois propositions de loi Minaku et Sakata “, a déclaré Kakule Saat-Sita, député provincial de Lamuka et porte-parole de l’opposition.

Ils appellent par ailleurs la population à rester en alerte et mobilisé pour aider le président de la République à se libérer de l’accord FCC-CACH.

“S’émanciper pour mettre fin à l’accord FCC-CACH, longtemps dénoncé et décrié par la population, car pour cette dernière la République ne mérite pas être dirigée sur la base d’un accord [suicidaire, ndlr ] mais plutôt sur la base des principes démocratiques, c’est-à-dire les résultats des élections “, ajoute-il.

Signalons que le pays était en ébullition ce lundi 13 juillet 2020, plusieurs milliers de congolais, à travers l’ensemble du territoire national et certains coins du pays sont descendus dans la rue pour désapprouver l’entérinement hâtive, par l’Assemblée nationale de Ronsard Malonda au poste de président de la Ceni.

Mérite BAHOGWERHE JEAN PAUL/L’INTERVIEW.CD