Lubumbashi – culture : l’appréciation des masques de fabrication locale par rapport à ceux médicalisés

Lubumbashi – culture : l’appréciation des masques de fabrication locale par rapport à ceux médicalisés

Poursuite mardi 09 mars de l’exposition photographique “derrière les masques” de Raïssa Rwizibuka dans la salle d’exposition de l’Institut français sur l’avenue Laurent Désiré Kabila à Lubumbashi.

Cette exposition a été consacrée à l’observation de port des masques de Covid-19 à la population de Bukavu dans le Sud-Kivu, rendue obligatoire par les autorités provinciales ainsi que nationales de la République Démocratique du Congo, depuis l’apparition du coronavirus au mois de mars 2020 à Kinshasa.

L’artiste photographe Raïssa Rwizibuka montre dans sa galerie du jour, que la population congolaise en dépit d’une économie faible, ne parvienne pas à utiliser les masques à usage unique qui étaient recommandés. Mais ces derniers, achètent ce qu’ils peuvent avec le peu dont ils disposent.

La population recourt aux masques fabriqués localement pour se protéger contre le Covid-19 d’une part, et d’autre part, les sapeurs portent ces masques pour attirer l’attention de tout ce qu’ils croisent sur leur chemin. Démarrée depuis le 19 février, l’exposition photographique de Raïssa Rwizibuka ira jusqu’au 20 mars de l’année en cours.

Jean-Robert Djema/L’INTERVIEW.CD