L’Espace Inter Plateforme de la Jeunesse (EIPJ), membre de la société civile a plaidé mercredi 7 avril 2021 pour l’instauration des langues locales et non nationales dans l’enseignement de base en province de Lomami.
Le président de cette structure des jeunes invite le ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) à s’imprégner de la politique linguistique portant sur le plurilinguisme propre à la RDC et la politique linguistique appliquée depuis l’époque coloniale jusqu’à ce jour.
“S’il est prouvé et démontré que l’enseignement de base doit se faire dans la langue maternelle, il est plus que normal que le Songye, le Kanyok, le Tshiluba servent de véhicule de cet enseignement dans la province éducationnelle de Lomami. Et moi qui écrit ici je suis le produit de cette expérience de l’utilisation de la langue maternelle comme langue d’enseignement”, a-t-il fait savoir craignant un éventuel «suicide culturel».
Si les uns parlent de l’agression culturelle, les autres par ailleurs qualifient ce projet de Willy Bakonga d’anachronique.
Daniel Ilunga/L’INTERVIEW.CD
cet article a été publié le 7 avril 2021 13h38
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