Lomami : le bureau de l’Assemblée provinciale accuse plus de 10 mois d’arriérés des frais de fonctionnement

Lomami : le bureau de l’Assemblée provinciale accuse plus de 10 mois d’arriérés des frais de fonctionnement

Le bureau de l’Assemblée provinciale de Lomami accuse plus de 10 mois d’impaiement des frais de fonctionnement par le gouvernement central.

La révélation a été faite ce mardi 30 mars par le président de l’organe, Berthos Kabey Diyal en marge de l’ouverture solennelle de la session de mars à Kabinda, chef-lieu de la province.

“C’est pourquoi, nous exhortons le gouvernement provincial à se pencher sur son programme présenté en juin 2019 dans cet hémicycle lors de son investiture aux fins de s’adonner à la redistribution équitable des interventions pour garantir le développement intégral de nos entités de base. Il n’est secret pour personne qu’à dater de ce jour, l’Assemblé provinciale totalise plus de 10 mois d’impaiement des frais de fonctionnement par le gouvernement central. Je vous exhorte encore une fois que cela ne puisse vous démotiver pour abattre un travail attendu par la population par ailleurs meurtrie”, a-t-il fait savoir dans son discours d’ouverture.

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En outre, l’élu de la circonscription électorale de Luilu invite les députés provinciaux à l’unité et la cohésion pour lutter contre le tribalisme, le clientélisme, le népotisme, la corruption et tant des maux qui gangrent la société.

“Ça doit faire l’objet d’une lutte sa relance pour notre province. J’invite donc chacun et tous d’orienter notre vision collective vers le défi de développement dont chaque citoyen porte la responsabilité. Il n’y a point à ce sujet, des victimes d’un côté et des bourreaux de l’autre côté. La Lomami est un chantier qui attend l’effort de tous à l’intérieur et en dehors de la province sans oublier les potentiels investisseurs”, a exhorté Berthos Kabey.

Il a encouragé les services de sécurité et le pouvoir judiciaire à braquer sans relâche ceux qui enfreignent les lois de la République dans tous les secteurs de la vie nationale et laisser la seule force à la loi prévaloir.

Daniel Ilunga/L’INTERVIEW.CD