Liberté de presse : à Lomami, l’UNPC s’engage à la chasse aux moutons noirs dans la profession

Liberté de presse : à Lomami, l’UNPC s’engage à la chasse aux moutons noirs dans la profession

Le monde entier célèbre chaque 3 mai, la journée internationale de la liberté de presse. Le thème choisi cette année est :«L’information comme bien public».

Dans un état de lieu dressé ce 3 mai à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de presse, l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) section de Lomami note un taux faible, soit 5 % des journalistes détiennent les cartes nationales de presse en cours de validité.

Cette association appelle ses pairs à dénoncer les moutons noirs infiltrés parmi les professionnels des médias. Pour l’année 2021 en cours, quelques cas des menaces physiques, d’obstruction, d’arrestations et d’interpellations des journalistes sont répertoriés à travers la province de Lomami à savoir : menaces physiques par les éléments de la PNC au stade Bondoyi des journalistes sportifs de la ville de Mwene-ditu en mars 2021, arrestation par l’ANR/Lomami d’un journaliste de l’ACP Kabinda suivi de son incarcération pendant 4 jours en avril dernier, interpellation des journalistes des radios RTBKA et RTV Kabinda au Parquet général de Lomami en mars dernier et enfin intimidations politiques des journalistes de Lubao et Kabinda.

En outre, l’UNPC invite les responsables des médias installés à travers la province à la signature des contrats de travail et à l’amélioration des conditions sociales de ces derniers.

Dans la province de Lomami, la liberté de la presse est garantie par les tenants du pouvoir public qui facilitent l’accès aux sources d’informations.

Il faut signaler qu’un appel est lancé aux autorités tant provinciales, urbaines que territoriales d’accompagner les médias locaux en octroyant des moyens nécessaires en vue d’une augmentation accrue de la production d’informations vérifiées pour le besoin et l’intérêt public.

Daniel Ilunga/L’INTERVIEW.CD