Le Bandundu met en Place un Système d’Identification des Motocyclistes pour Renforcer la Sécurité
Dans une tentative pour combattre l’insécurité à Bandundu, une initiative d’identification des motocyclistes a été mise en place le lundi 10 juillet. Cela s’inscrit dans le cadre d’une démarche visant à responsabiliser les membres de l’Association des Chauffeurs et Motocyclistes du Kwilu (ACMK) travaillant comme taximen dans la ville.
Le Président de l’Union des Ressortissants de Bandundu (UREBAND), Éric Kinzambi, a partagé les raisons qui ont motivé ce mouvement. Il a fait valoir que l’identification des conducteurs de taxi moto était une nécessité pour la sécurité de la population locale. « Dans le contexte actuel, la situation avec les motards devient de plus en plus problématique. Les braquages, les enlèvements, et autres délits commis par des motocyclistes augmentent, notamment à Bandundu. Cette identification va permettre de distinguer les motocyclistes responsables de ceux qui utilisent leur véhicule pour commettre des actes criminels », a-t-il expliqué.
Le processus d’identification a également été soutenu par une contribution de l’UREBAND, qui a fourni plus de 500 chasubles portant des numéros uniques. Ces chasubles seront remises aux motocyclistes lors de leur identification, les aidant ainsi à se distinguer.
La cérémonie de lancement de l’opération a eu lieu à l’esplanade du commissariat provincial de la police, en présence de la maire adjointe de Bandundu. À cette occasion, le général Kanold Kamana, commissaire provincial de la police du Kwilu, a souligné l’importance de l’initiative. Il a expliqué que cela aiderait la police à mieux sécuriser la population et leurs biens, tout en favorisant une meilleure organisation parmi les motocyclistes de Bandundu.
Cette initiative d’identification, qui est essentielle pour la sécurité de la population de Bandundu, doit se terminer le 20 juillet. Éric Kinzambi a exhorté les résidents locaux à participer activement au processus d’identification : « Les résidents devraient être capables d’identifier le motocycliste qui les transporte. Si un problème survient par la suite, le numéro sur la chasuble du motocycliste permettra de le retracer. C’est un acte nécessaire pour la sécurité de notre ville ».
Zola NKOSI/L’INTERVIEW.CD
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