Ce samedi 22 juillet, plus de 700 détenus de la Prison centrale de Makala, à Kinshasa en République démocratique du Congo, ont été libérés suite à une Grâce présidentielle. La cérémonie était présidée par le Vice-ministre de la Justice et Garde des Sceaux, agissant au nom de la Ministre empêchée.

Cet acte de clémence présidentielle vise à désengorger la prison et à offrir une opportunité de réinsertion sociale à certains détenus. La Prison centrale de Makala, étant l’une des plus importantes du pays, connaissait une surpopulation carcérale qui entravait le bon fonctionnement du système pénitentiaire.

Les critères de sélection pour bénéficier de cette Grâce présidentielle n’ont pas été précisés lors de la cérémonie, mais les autorités ont déclaré que des considérations humanitaires et juridiques ont été prises en compte.

La libération de ces détenus intervient dans un contexte où les autorités cherchent à améliorer les conditions de détention dans les prisons du pays et à mettre en œuvre des réformes dans le système pénitentiaire. La surpopulation carcérale est un problème récurrent en RDC, affectant la dignité et les droits des détenus, ainsi que l’efficacité du système de justice pénale.

La Grâce présidentielle constitue un pas vers l’amélioration de la situation carcérale en permettant à certains détenus de retrouver leur liberté, tout en encourageant d’autres mesures pour une réforme plus globale du système pénitentiaire congolais.

Cette décision présidentielle est un signal d’espoir pour les détenus qui ont bénéficié de la Grâce et un pas vers l’amélioration du système pénitentiaire congolais dans son ensemble. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour relever les défis liés à la surpopulation carcérale et aux conditions de détention dans les prisons du pays.

Zola NKOSI/L’INTERVIEW.CD

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