Kasaï Central : Les survivantes de violences bénéficient de l’appui de l’ONG FMMDK pour une réinsertion sociale

Kasaï Central : Les survivantes de violences bénéficient de l’appui de l’ONG FMMDK pour une réinsertion sociale

Dans le cadre du projet justice, autonomisation et dignité de la femme et la jeune fille du Kasaï Central (JAD) l’organisation non gouvernementale femme main dans la main pour le développement du Kasaï (FMMDK) travaille sur la réinsertion de victimes des violences sexuelles et celles basées sur le genre.

Un projet exécuté conjointement par trois agences de nations unies notamment, le bureau conjoint des nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH), le programme de nations unies pour le développement (PNUD) et le programme de nations unies pour la population (UNFPA).

A en croire la secrétaire exécutive de la FMMDK qui se charge de cette question, ladite réinsertion suit une étape avant sa mise en exécution.

Joint mercredi 8 juillet par la rédaction de L’INTERVIEW.CD, Nathalie Kambala Luse a précisé que sa structure est entrain de mettre en œuvre les activités dans le cadre de la réinsertion socio-économiques et réscolarisation des jeunes filles et femmes victimes de violences sexuelles.

Raison pour laquelle l’ONG femme main dans la main pour le développement a organisé une séance depuis mardi dernier avec pour but de sélectionner les survivantes éligibles à cette démarche de réinsertion.

L’action menée par cette structure vise à assister 400 personnes comme l’a précisé madame Nathalie Kambala à notre rédaction.

“FMMDK doit, pour cette année réinsérer au moins 200 survivantes majeures directes et 100 survivantes mineures directes ainsi que 100 parents de survivantes indirects qui sont bénéficiaires “, a précisé madame Kambala Luse.

Elle a par ailleurs indiqué que la sélection de ces victimes a été assurée par un comité des agences de nations unies qui travaillent dans le cadre du projet justice, autonomisation et dignité de la femme et de la jeune fille au Kasaï Central.

Notons que cette province compte plusieurs victimes de violences sexuelles et celles basées sur le genre, enregistrées au lendemain des affres de guerre dus au phénomène Kamuina Nsapu.

Pierre Love MUKENDI/L’INTERVIEW.CD